2014 - Vies sur Arthur Rimbaud
1854-1891 si éloigné par les années, si proche par sa poésie, et si moderne par ses états d’âme, ses colères, son esprit visionnaire.
Il n’a consacré à la poésie que bien peu de sa très brève existence, cessant d’écrire à vingt ans, mais ces quelques saisons (1870 à 1874) suffirent pour faire de lui un être incontournable dans la lucidité des jours.
Le désir de travailler, éclairer, dire, partager la langue de Rimbaud vient je crois de l’insatiable quête de soi, de l’autre, de saisir l’insaisissable, de rejoindre l’inconnu, de chercher l’inouï, de se dépasser toujours plus loin pour avancer et rester debout, de la fulgurance de son écriture, de son intensité de son immédiateté et de la proximité des images qu’il nous offre : «au bois il y’a un oiseau, son chant vous arrête et vous fait rougir».
La poésie est la recherche des autres, la découverte de la différence.
L’imagination poétique n’est pas une invention mais la découverte de La Présence, et son éclairage …
Il faut sans doute aller au bout de ses déchirements, de leur tendresses.